Le numéro 100 de Spiritus a donné à de nombreux missionnaires l'occasion de s'exprimer sur les divers aspects de leur vocation. Les questions, soulevées par les répondants de l'enquête, appelaient un approfondissement ultérieur, à travers un dialogue avec la Revue.

Dans ce numéro, nous tentons d'amorcer un débat sur le rôle des Instituts missionnaires dans les Eglises locales. Une courte présentation donne un rapide profil des Instituts éditeurs de Spiritus, et dont les membres, avec des Fidei donum, ont répondu à l 'enquête. La parole donnée, dans une « table ronde », à des responsables de ces dix Instituts, rejoint celle des missionnaires de la base. Elle permet de mieux situer les priorités pour lesquelles Instituts et diocèses entrent en dialogue. On constatera que chaque Institut a une approche spécifique en fonction de sa propre identité, de son histoire, des circonstances dans lesquelles il vit la Mission dans telle ou telle Eglise. (Et bien d'autres Instituts, hors de ceux-ci, auraient pu s'exprimer...)

D'où l'intérêt, plutôt que de généraliser, de porter plus longuement le regard sur certaines situations bien typées : la concertation qui se vit dans un jeune diocèse du Cameroun (article de Jean Savoie) ; le choix fait par un Institut, Franciscaines Missionnaires de Marie, pour privilégier le caractère universel de la Mission, de développer ses équipes internationales (article de Suzanne Lozé).

Mgr Pak, évêque de Chonju en Corée, explique les choix de son diocèse : tout en continuant de recevoir des missionnaires étrangers, il envoie lui-même certains de ses prêtres dans d'autres Eglises qu'il estime prioritaires.

La démarche missionnaire, comme cela était déjà fortement souligné dans le numéro 100, repose avant tout sur une attitude de service, dans la ligne de saint Paul. D'où l'article de Claude Tassin sur « saint Paul et la figure du Serviteur ».

Deux théologiens ont accepté de réagir sur les textes du numéro 100 : Michel Dagras propose une réflexion sur les fondements théologiques de la vocation missionnaire ; Charles-Marie Guillet souligne certains aspects ecclésiologiques nouveaux qui se dégagent de l'enquête du numéro 100.

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